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FEEDBACK sur le concert de LIL'ED AND THE BLUES IMPERIALS le 16/11/21 à Andresy

Que cela fait du bien les Zamis. Que c'est bon par où cela passe. Retour aux sources du Blues urbain. Un concert de Chicago Blues. Et quel concert !

Bon la salle n'était pas pleine. Soir de match de foot, concert en semaine, concert en Banlieue parisienne et puis des artistes inconnus au bataillon pour la plupart des spectateurs.

Autant vous dire que ceux qui ont eu le courage et l'audace de venir n'ont pas regretté leur déplacement.

Alors je dois le reconnaître la formule "Chicago Blues Festival" dans le cadre duquel se déroulait ce concert, n'est pas ce que je préféré pour profiter pleinement d'un artiste, et c'est souvent frustrant. Plusieurs artistes, piliers du Blues à Chicago passent les uns après les autres, pour se retrouver ensemble sur scène à l'occasion d'un final.

Cette année les artistes ce sont :

  • KEN SAYDAK, un pianiste hors pairs qui a joué auprès de Lonnie Brooks, Mighty Joe Young, Johnny Winter and Dave Specter, excusez du peu !

  • PEACHES STATEN, une show woman exceptionnelle dont la scène du Chicago Blues à la secret

  • et puis bien sûr, LIL'ED, la "star" de la soirée

Le groupe de LIL'ED a assuré toute la soirée et je peux vous assurer que ces mecs là ce sont des pointures. Pas d'esbrouffe mais du talent, beaucoup de talent ! Manquait à l'appel son bassiste habituel pour je ne sais quel raison.


Lil'Ed Williams & The Blues Imperials, sont des fidèles parmi les fidèles depuis 25 ans sur le label Alligator de Bruce Iglauer.

S'il reste encore une poignée de vénérables anciens, il faudra compter sur Lil'Ed pour endosser avec panache le costume du vétéran ambassadeur du Chicago blues !


Lil'Ed, neveu du grand JB Hutto et adulé par Johnny Winter fait bien plus que garder la flamme, il la nourrit, lui insuffle une vie et une exubérance jouissive.

Avec ou sans bottleneck, il délivre un Chicago blues intense , joyeux (le mec passe son temps à sourire), sale, gras et prenant aux tripes.

William (c'est son prénom) a une façon immuable de balancer son Chicago blues d'un autre temps et c'est la meilleure preuve de son intégrité artistique.

Le petit homme à la Fez à paillettes n'est certes pas le meilleur guitariste au monde, et on s'en fout, car il a le don, avec son groupe, de nous délivrer un rythme de Chicago blues incroyablement entraînant, une guitare tranchante, un riff sauvage, et une énorme conviction dans le chant.


Les 3 artistes qui sont passés hier soir, sont tous d'une simplicité, d'une humilité et d'une gentillesse incroyable et nous ont délivré un pur moment de plaisir musical, dans la grande tradition du black entertainement.


PS; désolé le son de la guitare de William ne ressort pas bien, je ne sais pas pourquoi ?









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