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TIM BUCKLEY : vous connaissez le fils Jeff, découvrez le père

Dernière mise à jour : 21 mai

Allez puisque l'on est entre nous. Un cadeau. Un artiste essentiel. Une voix unique d'au moins 5 Octaves : TIM BUCKLEY, le père de Jeff.

Vous adorez la voix de Jeff. Vous allez pleurer en écoutant celle de Tim.


TIM BUCKLEY ne fait pas partie du Club des 27 ( ceux décédés à 27 ans), de peu car il nous a quitté dans sa 28ème année. Outre son fils, il a inspiré de très nombreux artistes. Inspiré, jamais égalé au niveau de la voix.

Sa voix, qu'il tire, étire, éraille et fait voltiger comme dans le but avoué de décourager tout prétendant à l'exercice vocal.

Tourmenté, Tim Buckley éprouve un profond sentiment d’inadéquation avec la vie qui ne le quitte jamais.

En 1965, Tim se marie avec Mary Guibert. Il n'a que 18 ans. Il ne se sent pas à la hauteur et divorce de Mary en 1966.

Son fils, Jeff Buckley, naît un mois plus tard. Mais quand Mary accouche, Tim est déjà parti.

En 1966, il s’installe à New York. Cette année là, il sort son 1er album "Tim Buckley" chez Electra Records. Mais il n’est pas satisfait. Le disque ne lui plaît pas, il veut davantage, et en 1967 sort un album de poésie et de musique intitulé Goodbye and Hello.

Indifférent au hit-parade, il ne supporte pas les règles du marché de la musique et entend simplement se servir de son art pour exprimer sa créativité.

Sa carrière consiste en une série d’expérimentations perpétuelles qui attirent tout d’abord le public et la critique avant de les désorienter.

Tim Buckley est à la fois folk, rock, free Jazz et avant-garde, et rien de tout cela.

Un musicien culte, un poète adoré, mais au succès confidentiel.

Son album le plus retentissant, Happy Sad (1968), se classera  seulement 61 au hit-parade.

Tim Buckley riposte un an plus tard en enregistrant trois disques totalement expérimentaux, Lorca, Blue Afternoon et Starsailor, qui sortent l’un après l’autre mais s’avèrent un échec commercial.


Tim Buckley se perd dans les méandres de la dépendance à l’alcool et la drogue, tente de rebondir avec trois autre disques (Greeting from L.A., Sefronia, Look at the fool) mais sans parvenir à se renflouer.


Le 28 juin 1975, Tim Buckley achève sa tournée par un concert qui affiche complet à Dallas et se met à boire. Le lendemain, il se rend chez son ami Richard Keeling, en quête d’héroïne. Tous deux se disputent et Richard, excédé, lui fournit une grosse dose, ajoutant :« Prends-la et va t-en. »

Tim Buckley en sniffe une bonne partie et regagne son domicile où son épouse Judy le trouve presque inconscient. Elle le met au lit, téléphone à ses amis et aux membres du groupe pour savoir ce qui est arrivé. Lorsqu’elle revient dans la chambre à coucher, Tim Buckley est mort.

Il avait 28 ans et possédait pour seuls biens à sa disparition une guitare et un amplificateur.


Son talent revivra à travers son fils, Jeff Buckley, qu’il n’a rencontré qu’une fois.


Sans doute , le plus grand chanteur de folksong que le 20ème siècle ait connu. Ou plutôt méconnu.








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